Mercredi 30 janvier 2013 3 30 /01 /Jan /2013 19:06

Sur le chemin du retour, Caroline est partagée entre une grande satisfaction et une certaine gêne. Une grande satisfaction, parce qu’elle a éprouvé un plaisir intense avec ces deux femmes, et une certaine gêne, car elle se rend compte qu’elle n’a pas hésité l’ombre d’un instant à faire l’amour avec une parfaite inconnue et une soubrette.


Elle contemple sa servante épuisée qui s’est assoupie sur le banc de la calèche. Elle est jeune et jolie et doit faire tourner bien des têtes. Le fait qu’elle semble tomber amoureuse d’elle la trouble beaucoup.


Le cocher mène la calèche aux écuries. Elodie se réveille, sourit à sa maîtresse. Les deux femmes descendent. En regagnant la maison, Caroline est saisie par l’odeur de cuir intense qui règne dans la pièce où on entrepose le harnachement. Elle regarde toutes ces selles luisantes, ces harnais, ces lanières… qui lui rappellent l’objet qu’elles ont porté chez Madame de Marans.


Le soir va bientôt tomber. Comme convenu, Caroline va porter à sa mère la lettre que Madame de Marans a rédigée après leurs ébats, et qu’elle lui a confiée cachetée. Elle donnerait cher pour savoir ce qu’elle contient, mais sa mère se contente de sourire après l’avoir lue, sans lui en dévoiler le contenu. Elles descendent à la salle à manger, où Elodie leur sert le dîner. Le repas est exquis et raffiné. Nulle comparaison avec la cuisine saine mais simple qu’on sert en Bretagne.


Après le dîner, Caroline suit sa mère dans le petit salon, où elles peuvent, pour la première fois depuis son arrivée, échanger les nouvelles. Caroline lui conte tous les petits événements qui ont émaillé sa vie à Rennes : le mariage d’une des servantes de la maison, l’arrivée d’un nouveau prêtre, les fêtes publiques ou privées. Sa mère lui raconte la vie à Paris, les fastes de la Cour, les mondanités. Epuisée par sa folle journée, Caroline peine à garder les yeux ouverts. Sa mère l’informe que le lendemain, elles se rendront à Versailles, et qu’elle doit se reposer pour être fraîche. Puis elle la laisse rejoindre sa chambre.


En chemin, Caroline se demande quelles relations sa mère entretient avec Madame de Marans. Elles se connaissent bien, elles sont sans aucun doute amantes et couchent ensemble. La nature du colis ne laisse que peu de doute sur l’intimité entre les deux femmes. Elle se souvient aussi que Madame de Marans connaît bien Elodie, et a déjà couché avec elle. Ont-elles l’habitude des parties triangulaires ?


À peine a-t-elle rejoint sa chambre que quelqu’un frappe doucement à la porte. C’est Elodie.


  • — Ah, Maîtresse, je vous guettais.
  • — Elodie, tu exagères. Ne crois-tu pas qu’il soit l’heure de se coucher ?
  • — Si fait. C’est pour cela que je suis là.
  • — Allons, sois raisonnable, laisse-moi dormir, rejoins ta chambre !
  • — Cela ne vous intéresse donc pas, de savoir ce que Madame de Marans a écrit à votre mère ?
  • — Quoi, tu sais ce qu’elle a écrit ? Tu as vu la lettre ?
  • — Non seulement je l’ai vue, mais je l’ai prise !
  • — Où est-elle ?
  • — À vous de chercher !
  • — Donne-la-moi.
  • — Venez la prendre !
  • — Allons, arrête, petite vicieuse, où est-elle ?
  • — Je la garde bien enfouie dans mon corsage, entre mes seins. Vous la voulez ?

Elodie lui sourit. Son regard pétille de malice. Elle est décidément très friponne, mais comment lui résister ? Caroline se laisse prendre au jeu. Elle attrape sa servante, qui se débat faiblement en riant. Elle la pousse sur le lit, s’accroupit à califourchon sur elle pour l’immobiliser, et dénude sa poitrine insolente. Elle ne peut résister à la tentation de s’emparer de ses seins magnifiques et de commencer à les masser. La soubrette ferme les yeux, et savoure sa victoire. Lorsque sa maîtresse lui effleure le bout des seins, tout son corps frémit de plaisir. Lorsqu’elle les fait rouler entre ses doigts et les étire pour les faire durcir, elle croit défaillir. Lorsqu’elle sent le bout de la langue de Caroline forcer ses lèvres, elle les entrouvre pour l’accueillir. Elles se font des langues, elles s’embrassent, se mordillent, mêlent leur salive.


Caroline se relève :


  • — Mais où est la lettre ?
  • — Peut-être est-elle tombée, peut-être est-elle descendue plus bas ?
  • — Décidément, tu es incorrigible.
  • — C’est le prix de votre curiosité. Allons, cherchez plus loin, et vous la trouverez.

Caroline lui relève les jupons. L’odeur chaude de son sexe est prenante. Elodie est excitée. Caroline résiste à l’envie de se pencher sur cette moule attirante, et s’empare de la lettre coincée sous la ceinture du jupon. Elle l’ouvre et la lit




Ma très chère Amie,


Comme vous me l’aviez demandé, j’ai reçu votre fille. Je n’ai pu résister à l’envie de pousser l’entretien plus avant. Votre fille est délicieuse. Vraiment. Vous vous méprenez sans doute sur son état d’innocence. Elle est certes encore jeune, et a le goût frais des fruits encore un peu verts. Mais elle a des aptitudes remarquables. Sans doute a-t-elle hérité de vous l’attrait pour les choses du sexe. C’est avec grand plaisir que je poursuivrai, si vous le souhaitez, son éducation.


Quant à votre servante, Elodie, elle est délicieusement vicieuse, et je ne peux m’empêcher de vous jalouser : vous avez là une perle à ne pas lâcher. Mais j’imagine que vous en faites vous-même bon usage, et que ses qualités n’ont plus de secrets pour vous.


Merci pour le merveilleux cadeau. J’ai hâte d’en expérimenter l’agrément. Me ferez-vous le plaisir de partager avec moi cette expérience ?



Votre dévouée et tendre amie.


Je vous rappelle que mon étalon est à votre disposition chaque fois que vous le jugez nécessaire.




Caroline replie la lettre et la remet dans l’enveloppe. Elle s’interroge sur le sens de la dernière phrase. Elle se doute que Mme de Marans n’évoque pas un cheval, mais plus vraisemblablement un homme bien membré. Son mari ? Son fils ? Un de ses domestiques ?

Elodie devance sa question :


  • — Vous vous demandez sans doute qui est cet étalon qui est évoqué à la fin de la lettre ?
  • — Tu le connais ?
  • — Je pense savoir de qui on parle…
  • — Qui est-ce ?
  • — Vous le découvrirez bien assez tôt. Mais, en parlant de cheval, voulez-vous que je vous montre quelque chose ? Venez, suivez-moi.

Elodie se libère, rajuste ses jupons et son corsage, et prend la main de Caroline. Elle la guide vers les écuries. La nuit est tombée. Les deux femmes avancent dans la pénombre. Caroline retrouve avec plaisir l’odeur de cuir mêlée à celle du foin et celle des chevaux. Elodie la mène dans le local de sellerie. Elle s’approche d’une selle posée sur un banc, la caresse. Elle chuchote à l’oreille de sa maîtresse :


  • — J’aime beaucoup cet endroit. Je trouve tous ces harnais, ces lanières, ces fouets, tout ce cuir très excitants. Regardez cette selle : n’est-ce pas un bel objet ?

Ce faisant, elle soulève ses jupes, enfourche la selle, et commence à onduler des hanches. Caroline s’écarte pour mieux la voir dans la demi-pénombre. Sa soubrette frotte son entrejambe sur le cuir luisant de la selle. Son souffle s’accélère, signe de son excitation. Sans lâcher ses jupes, qu’elle serre sous ses coudes, elle dénude sa poitrine, et prend ses seins. Sans dire un mot, elle offre à sa maîtresse le spectacle de son plaisir solitaire.


Excitée par la scène, Caroline soulève à son tour ses jupes, pour se toucher le sexe. À ce moment, on entend du bruit dans la cour, deux personnes qui parlent et s’approchent. Elodie fait signe de faire silence, se relève et entraîne Caroline dans le fond de l’écurie. Dissimulées dans le tas de foin, elles attendent. Elles voient alors, éclairés par la lueur d’une lanterne, le valet au sexe imposant et une femme que Caroline n’a pas encore vue pénétrer dans la sellerie. Comme dans un rituel bien rôdé, sans plus échanger un mot, l’homme accroche la lanterne à un clou, la femme laisse tomber ses vêtements à ses pieds. Caroline chuchote :


  • — Qui est-ce ?
  • — C’est le valet, celui que nous avons rencontré ce matin dans le couloir. Et elle, c’est Denise la lingère.
  • — On dirait qu’ils ont l’habitude de venir ici le soir.
  • — Oh oui, ils viennent très souvent.
  • — Et toi, tu viens souvent les observer ?
  • — Je trouve cela très excitant.
  • — Est-ce qu’ils vont faire l’amour ?
  • — Bien sûr, c’est pour cela qu’ils viennent, mais regardez plutôt, le spectacle en vaut la peine !

Caroline observe la lingère : Denise est un peu plus âgée que les deux jeunes filles, et a noué ses cheveux blonds en chignon. Elle a un corps plantureux. Sans être grasse, elle est musclée et massive, et son corps n’est que courbes et volumes. Sa peau est pâle, la lueur blafarde de la pleine lune accentue encore son blanc laiteux. Ses gros seins blancs sont couronnés de petits tétons roses. Elle pose ses deux mains contre le mur et semble attendre que son compagnon achève de se dévêtir. Sa position, appuyée au mur, les cuisses légèrement écartées, accentue la courbure de sa croupe ronde et ferme. Son compagnon est maintenant nu, et son sexe commence à se redresser. Denise l’implore :


  • — Dépêche-toi. Tu m’as trop excitée avec tes allusions salaces tout à l’heure. Depuis tantôt, je ne pense plus qu’à ça !
  • — Tu es excitée, hein, ma pouliche !
  • — Oui, j’ai envie que tu me baises, j’ai envie que tu me défonces. Viens.
  • — Montre-moi comme tu es excitée si tu veux que je te prenne.

Denise cambre les reins et ondule de la croupe, puis elle écarte les lèvres de son sexe.


  • — Regarde comme je mouille ! J’ai la moule qui dégouline . Et mon bouton est déjà tout gonflé. Viens, je t’en prie.
  • — Tu n’es pas honteuse, d’être excitée comme ça ? Est-ce que tu ne mérites pas une punition, de te mettre dans un état pareil ?
  • — Oui, punis-moi, tu sais que j’aime ça, fais ce que tu veux de moi, mais prends-moi vite.
  • — Tu te conduis comme une vraie jument en chaleur. Tu sais ce qu’on fait avec une jument ?
  • — Oui, mets-moi le licol, et le harnais.
  • — Je vais te dresser, comme tu le mérites.
  • — Oh, tu me tues.

Denise, le dos toujours cambré, se caresse la fente. Le valet se dirige vers le mur d’en face. Il s’empare d’un harnais. Il passe le mors entre les dents de la lingère, serre des liens dans sa nuque, sur sa tête et sous son menton. Ce genre de licol semble avoir été fabriqué à dessein, fait aux mesures de la lingère. Il s’empare d’un second harnais. Elle lève les bras pour lui faciliter la tâche. Il serre un collier à son cou, croise les liens de cuir entre ses gros seins, les fait passer sur ses hanches, sur ses reins, puis entre ses fesses, pour venir les rattacher par-devant sur ses hanches. Le harnais sangle parfaitement les formes plantureuses. Le cuir, sombre et luisant, tranche sur la peau claire. Le sexe du valet a maintenant atteint une taille impressionnante : gonflé et dressé, il semble tressauter d’excitation.


Serrée derrière sa servante, Caroline sent une main se glisser sous ses jupes à la recherche de son sexe. Les doigts n’ont aucune peine à se glisser dans sa fente poisseuse, et à trouver son bouton érigé. Elle relève les jupons d’Elodie, et lui caresse la croupe. La jeune soubrette cambre les reins et écarte les cuisses pour lui faciliter l’accès à son sexe humide.


Harnachée et sanglée, la lingère, toujours appuyée au mur, recule ses fesses pour essayer de se frotter contre le vit de son partenaire. Celui-ci la taquine en reculant, puis se saisit d’une cravache. Du bout de la cravache, il lui caresse le dos, le cul, l’intérieur des cuisses. Il la passe sur l’entrejambe, l’enfonce dans la raie des fesses. Denise s’affole. Lorsqu’elle fait mine de lâcher le mur pour se toucher les seins, il lui donne un petit coup de cravache sur la fesse. Puis il s’approche, prend son sexe en main, et lui effleure l’intérieur des cuisses du bout du gland. Plusieurs fois, ils répètent leur jeu : elle fait mine de quitter sa position, il lui donne un léger coup de cravache sur le dos, sur les seins ou sur le cul, puis il frotte son sexe entre ses cuisses ou entre ses fesses. Le manège semble plaire à la lingère, qui gémit sans vergogne en cambrant les reins. Le valet s’empare alors des rênes, et la force à se mettre à quatre pattes sur le sol. Il l’enjambe et s’assied à califourchon sur elle, sans lâcher les rênes. Excitée par le spectacle de cette femme plantureuse harnachée comme une pouliche et chevauchée par cet homme au sexe dressé, Caroline prend la main de sa soubrette et la force à caresser son bouton avec énergie. La lingère leur offre maintenant la vision de sa croupe, de sa vulve écartelée par les liens de cuir, de ses gros seins lourds qui balancent. Le valet tire sur les rênes, la force à rejeter la tête en arrière et cambrer encore davantage les reins. Elle gémit plus fort lorsqu’il commence à passer le bout du manche de la cravache entre ses fesses, puis entre les lèvres de son sexe. Lorsque le valet accentue l’intromission, le manche s’enfonce sans difficulté dans le sexe trempé. Il l’abandonne, fiché dans son sexe, il se relève et va s’accroupir devant le visage de la lingère qui le regarde avidement, comme pour lui communiquer par le regard l’envie qu’elle ne peut exprimer par des mots. Il se saisit de son pénis, et commence à se branler. Le mors empêche Denise de faire ce qu’elle voudrait : sucer ce magnifique phallus et l’enfoncer au fond de sa gorge : elle souffre de désir inassouvi. Le valet le sent, il prend un moment plaisir à lui passer son sexe sous le nez sans cesser de le branler. Mais pour lui aussi, le désir est le plus fort. Il lui enlève le mors. Aussitôt, Denise laisse s’exprimer ses désirs :


  • — Oui, laisse-moi sucer ta grosse queue. Donne-la-moi.
  • — Tiens, suce ! Tu m’excites, avec cette cravache enfoncée dans ta fente.
  • — Ouii, c’est bon. Tu sais que j’adore ça, hein ? Mais j’aime encore plus sentir ton gros chibre me dilater la chatte.
  • — Patience, tu sais bien que je vais te le mettre. Mais moi j’aime bien que tu me suces à fond.

Denise s’applique en engloutir le pénis imposant de son partenaire. Il est si gros qu’elle a mal à la mâchoire. Quand il s’enfonce au fond de sa gorge, elle peine à respirer et manque étouffer. D’une main, elle lui triture les testicules. Il semble apprécier la caresse. Elle s’enhardit à serrer les boules, à les malaxer, sans cesser ses mouvements de bouche sur le sexe dressé.


Le valet n’en peut plus. Il se relève, vient s’accroupir derrière elle. Il retire la cravache, et place son gland contre le sexe trempé. La lingère donne un grand coup de reins pour le faire pénétrer, et commence à ruer. Il la prend par la taille pour lui imprimer le rythme d’un coït intense, presque brutal. Ses grands coups de reins font trembler ses jolies fesses, font balancer presque violemment ses gros seins. Elle gémit, implore son partenaire :


  • — Oui, tu me défonces, tu me fends, tu me combles. Oh !
  • — Tu aimes ça, hein, mon gros sexe !
  • — Oui, j’aime ça, continue, empale-moi.
  • — Et mon doigt dans le cul, tu aimes cela aussi ?
  • — Oh, oui, viens, tu me tues. Oh mets-le-moi, oui, enfonce-le-moi.

Affolée, la lingère agite son cul pour mieux s’empaler sur le sexe du valet. Caroline est subjuguée par la vision de ses nichons opulents, qui s’agitent en rythme. Lorsque la lingère commence à se les caresser d’une main, et à en triturer les bouts, elle ne peut s’empêcher de l’imiter, et de commencer à se pincer elle-même le bout des seins, tandis qu’Elodie continue à lui branler le bouton avec énergie.


L’excitation est à son comble. Poussée à bout par les caresses de sa servante, Caroline ne peut retenir plus longtemps la vague de plaisir qui la submerge. Elle ne peut tout à fait réprimer un couinement de plaisir, mais heureusement le son est couvert par les rugissements étouffés de la lingère. Le couple semble s’être engagé dans une longue chevauchée. La lingère n’en peut plus de sentir en elle ce sexe énorme qui la pénètre, qui la laboure, qui la comble. Lorsque, son plaisir passé, Caroline pense à en donner à Elodie, elle n’est pas surprise de constater que sa servante n’a pas pu attendre ses caresses, et se masturbe. Lorsque sa maîtresse lui enfonce deux doigts, elle continue à se taquiner elle-même le bouton, et explose très rapidement.

En face d’elles, la lingère a commencé à jouir de chaque coup de boutoir. Les yeux révulsés, le corps tremblant, elle gémit sans s’interrompre, et de plus en plus fort. Le valet n’en peut plus lui non plus. Il sort son sexe, le prend dans sa main, et le branle sur les fesses de sa partenaire. Rapidement, plusieurs longs jets de semence jaillissent et se répandent sur la croupe et le dos de la lingère. Il finit par se raidir et s’écrouler sur elle.


Caroline et Elodie profitent de cet instant d’inattention du couple pour s’éclipser discrètement par derrière. Caroline est encore toute retournée et excitée par ce qu’elle vient de voir. À peine arrivée dans sa chambre, elle s’écroule sur son lit sans même se dévêtir, et sombre dans des rêves humides.

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