Mercredi 3 février 2016 3 03 /02 /Fév /2016 10:10

Récit d'une soirée organisée il y a quelques temps de cela dans un sublime hôtel particulier près de l'Avenue Foch

Beaux dans les chauds quartiers, et vice versa…

Alors que le climat chauffe petit à petit la terre au point de l’assécher, c’est une autre chaleur, plus humide, elle, qui anime notre communauté depuis plusieurs nuits. La source de cette chaleur n’est point notre célèbre astre, qui n’est, en général, que rarement convié à nos coquineries. Non, cette source, en chair et en os (enfin, surtout un os en particulier), n’est autre que l’ami Z., dont la dernière trouvaille, un hôtel particulier du 16e arrondissement de Paris, est le décor d’une première soirée Liber’Night bien alléchante. Et comme l’animal n’a pas froid aux yeux, il nous y convie un vendredi 13 ! Chaleur et frissons dans les beaux quartiers ? Comment refuser ?

L’endroit tient plus que ses promesses. Loin de la vieille pierre des bâtiments typiques du coin, c’est une maison d’architecte sur trois niveaux, toute en angles et en verre, qui nous accueille. La déco est un peu sommaire mais bien pensée, le buffet alléchant, et l’omniprésence de coupelles de fraises fraiches, réparties un peu partout dans l’endroit, rappelle à ces dames la raison de leur présence : déguster de gros fruits rouges gorgés de jus…

L’endroit est vite rempli. Les couples sont nombreux à s’être déplacé, les hommes aussi, très affamés. L’action ne tarde d’ailleurs pas. A peine arrivée, vêtue uniquement d’une jupe minimaliste, très aérée  et colle-au-corps, la belle C. s’assied sur une chaise au milieu de la piste de danse pour se faire tripoter, doigter, remplir la bouche et les mains, avant de prendre une bonne douche de foutre bien méritée. Il faut dire que la petite chienne avait bien travaille à aguicher la moindre queue qui passait près d’elle pour qu’elle lui gicle dessus. Après une traversée des lieux, toute engluée, jusqu’à la salle de bain du premier pour se rafraîchir, la gourmande reviendra à plusieurs reprise pour remettre ça, avant de se laisser assaillir pour de bon dans les coins câlins.

Pour l’heure, ces derniers sont déjà populaires. La glorieuse P. et son bel E., en grands habitués, on déjà investi un des matelas, où le cul de cette sublime salope - mais aussi sa bouche, ses mamelles… - tourne de main en main, ou plutôt de bite en bite, parmi la meute de mâles en rut que sa présence suffit à attirer. Sautée, enculée, la bouche pleine, ses gémissements étouffés par les queues vont de concert avec ceux de Brigitte, sur le lit voisin, elle-aussi happée par une troupe d’étalons aux dards durs et épais. Sur les canapés environnant, entre les voyeurs qui s’y branlent en silence pour mieux profiter du duo lyrique, un jeune couple, E. et T., qui nous avouera être novice, se bécote et se malaxe. La donzelle, aux allures de gazelle, écarte progressivement ses longues jambes élancées pour dévoiler et faire bailler son bel abricot tout lisse, qu’elle laisse finalement à disposition des branleurs alentours, bien émoustillés de trouver autre chose que leur manche à astiquer.

Et pourtant, ça ne manque pas ! Tous les coins câlins du premier sont déjà envahis. Dans l’autre pièce, K. et sa mêlée de verges bandées ne sais plus où donner de la croupe, sous les yeux brillants de son conjoint, qui n’est plus qu’un vaste sourire empli de désir amoureux. Sur le matelas voisin, une autre P., aux cuisses béantes et aux lèvres envieuses, se fait trousser par tous les trous…

La chaleur a tendance à gravir les étages. De retour au rez-de-chaussée, après avoir salué la sympathique brigade de barmen de notre hôte, et goûté de nouveau – des yeux seulement, messieurs ! – les charmes de la princesse gardienne du vestiaire, voilà que je tombe sur E., une perle de beauté, en pleine discussion avec son homme, en marge de la piste de danse. Pour avoir déjà croisé ses yeux de biche en arrivant, je la sens différente, plus douce, plus sensuelle. Je m’approche dans son dos, elle atteste de ma présence du coin de l’œil puis reprend la conversation en cours. Mes mains se posent doucement sur la fine étoffe de sa robe aguicheuse, seule et infime barrière qui me sépare de sa peau. Qu’elle est douce, cette apparition, qu’elle est délicieuse. Elle frissonne, ferme les yeux, bascule sa tête langoureusement sous les indiscrétions de mes doigts qui s’immiscent partout. Quelques minutes de ce traitement, et la belle est déjà brûlante ! Un mot soufflé à l’oreille de monsieur. Un hochement de tête. Elle se tourne vers moi : « si on montait ?». Ne vous fiez pas aux apparences, ce n’est pas une question !

Monter, oui. Pas au premier, qui déborde comme la bouche de L., mais au second, où un petit coin aménagé et exceptionnellement vierge de corps nous attend. Comme de bien entendu, une file de chasseurs, voyant enfin la biche se retirer, se lance tranquillement à notre suite. Mais le mari est catégorique : moi d’abord ! J’en roucoulerais presque de fierté si je n’étais pas déjà accaparé par la bouche de la miss. On glisse l’un sur l’autre. On se parcourt, se caresse, se mélange. Puis vient le temps des cerises, celles qu’on cueille du bout de la langue ou qu’on avale goulument pour ne pas perdre une goutte de jus… La sienne est percée d’un mignon petit anneau, une première ! Quant à mon fruit, elle lui accorde une pipe si dévouée que l’envie de l’assaillir se fait incandescente. Enfin, la voilà à quatre pattes, le cul – un cœur inversé, magnifique – tendu, les fesses écartées, la chatte offerte. Et je l’épingle au vol. Monsieur lui passe un bandeau et désigne, parmi la troupe tout autour, les bites chanceuses appelées à passer, à tour de rôle, entre ses lèvres. La température monte, ses cris suivent dans les aigus. Je la cartonne de plus en plus fort, au point qu’elle en oublie d’emboucher des queues. Après un long moment de bourrage religieusement effréné, la jouissance finale est vive, mordante et brûlante. Partagée.

Mais cela ne s’arrête pas là. La soirée ne fait que commencer. La chaleur, celle qui nous anime, nous enfièvre, nous fait vibrer… s’est bel et bien installée à tous les étages. On la sent tous, charnelle, qui anime la moindre parcelle de nos corps. Le printemps brûle, ce soir ! L’été sonne à la porte…

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