— Tiens, chéri… tu es encore debout?
— Ouais. Ils passent Le Cuirassé Potemkine.
— Faudrait que je le regarde un de ces jours. Il parait que c’est drôlement bon.
— Tu es encore allée te faire…
— Oui. C’est vendredi, hein.
— Combien, cette fois-ci?
— Trois. C’était une soirée faste, ils étaient en forme. Un des gars avait garé sa voiture dans la ruelle derrière le bar, on était tranquilles.
— Et dans le cul?
— Un seul.
— Ah.
— Dommage. J’aurais bien aimé qu’ils me remplissent.
— Ce n’est rien, voyons. Je ne veux pas que tu te fasses mal.
— Tu sais que je suis faite solide. Tu te rappelles, quand j’en avais pris six fois?
— Tu parles si je m’en souviens. Tu débordais, littéralement.
— Bon, on fait ça comment? Je suis claquée, j’ai envie d’une douche et d’un dodo. Comme d’habitude? À moins que tu aies quelque chose de spécial en tête…?
Il se lève de son fauteuil et dit :
— Il est trop tard pour la fantaisie. Allons-y pour le plus simple.
Il se couche sur la moquette, entre les jambes de sa femme. Elle releva sa jupe, s’accroupit et, ne portant pas de culotte, s’exécuta.
— Tu te rends compte à quel point je suis une gentille épouse? Quand je sors, jamais je n’oublie de ramener à boire à mon petit mari."
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