Mardi 4 février 2014 2 04 /02 /Fév /2014 11:20

En lisant cette histoire, je me suis rendu compte que ce n'est ni plus ni moins qu'un condensé romancé de tous les jeux que nous avons organisé depuis 2009. Très troublant pour moi. Vous reconnaîtrez sans peine les différents scénarios.

Bonne lecture.

Z.

"Peut-être faut-il que je précise deux choses avant d’entrer dans le vif du sujet. D’abord, que ma femme est une salope. Mais pas une salope occasionnelle, sans envergure. Non, une vraie salope de compétition, la formule 1 de la garce.


Comment je le sais ? Elle me l’a fait comprendre hier matin, juste avant de partir au travail. Concrètement, elle a rencontré un type sur internet, qui l’a séduite, puis conquise. Ils ont décidé de se voir en chair et en os. Surtout en chair, à ce que j’ai réalisé entre les lignes. Et voilà…


Voilà quoi ? Ben, il l’a baisée comme un prince. Mais rien d’autre, hein, vraiment rien !


J’ai trouvé que c’était largement suffisant. Ne nous étions-nous pas promis de tout nous dire ? Précisément, que faisait-elle d’autre à l’instant que tout me dire sur une aventure sans lendemain, ni conséquences ? La preuve, elle avait perdu tout désir pour son amant dès le moment où il était sorti du lit et s’était rhabillé. Elle était apparemment très sensible à la parfaite réussite de ce passage obligé, que le bellâtre avait mal négocié.

Autre question ?


J’ai immédiatement compris que cette désinvolture, loin d’apaiser mon angoisse, allait être à l’origine de profondes cicatrices. Pire, que cette femme que j’aimais tant me condamnait à un choix pourri entre deux maux. Soit je ne supportais pas la tromperie et je la quittais, conscient que je n’aurais pas assez du reste de ma vie pour le regretter. Soit je restais avec elle, et je serais à l’affût d’une récidive jusqu’à la fin de mes jours.


L’autre chose, dans un tout autre registre, c’est que je n’ai jamais cru aux histoires de prémonition. L’idée qu’on puisse imaginer aujourd’hui une scène qui se réalisera bien plus tard m’a toujours fait marrer. Jusqu’à hier matin, où un épisode datant de plus de six mois m’est revenu en mémoire. Je m’étais amusé à écrire un texte pour un concours sur un site de littérature érotique. Alors que notre relation était encore au beau fixe, je m’étais fait peur en imaginant ma chérie me trompant et me décrivant par le menu ce qu’elle avait eu envie que le type lui fasse subir. Toutes choses que je n’avais jamais osé lui proposer dans la vraie vie.


Quelques jours après la parution du texte, Violaine, une des habituées du site, m’avait contacté. Elle avait apprécié mon style. Et surtout, ce qu’elle percevait de sensibilité derrière mes lignes la touchait. Elle avait envie d’en parler et proposa de nous retrouver dans une galerie d’art, où des photographies d’une de ses amies étaient présentées. Elle était sûre que le travail de cette artiste me plairait.


Nous parcourûmes l’exposition côte-à-côte. Une atmosphère troublante se dégageait effectivement des œuvres de cette artiste, qui met si bien en image les aspects les plus secrets et les plus fragiles de sa féminité. Elle correspondait parfaitement à l’apparence, tout aussi fragile, de Violaine. Son apparence seulement, car cette séduisante blonde, aussi menue et fine soit-elle, sait faire preuve d’une émouvante détermination lorsque les enjeux lui semblent en valoir la peine.


Nous passâmes le reste de l’après-midi à entrouvrir nos cœurs et nos âmes. Vu ce qu’elle avait traversé les derniers temps, je reconnais que sa manière de faire face aux aléas de la vie m’attira. Avant de nous séparer, elle m’avoua être en train de réorienter ses activités professionnelles. Pensant avoir trouvé une niche, elle avait commencé une activité de coaching d’un genre très particulier : celui de metteuse en scène de fantasmes. Rien de plus difficile en effet que de concilier la liberté d’esprit nécessaire à l’apparition d’un fantasme et l’organisation de tout ce qui assure le succès de sa réalisation. Or, contrairement à ce que veut la sagesse populaire, un fantasme pleinement vécu porte en lui un potentiel érotique incomparable. Encore faut-il se donner les moyens de bien le vivre.


L’aspect professionnel de la chose m’avait intrigué. Nous ne cherchâmes toutefois pas d’autre occasion de donner suite à cet échange. Cela n’empêcha pas la vivacité d’esprit et le charme de la jeune femme de s’imprimer de ma tête, tout comme sa séduisante silhouette et l’intensité de son regard.




***




Voilà pourquoi, une fois remis du choc de l’aveu, je repense immédiatement à Violaine et à son étrange métier. Entre les deux mauvais choix de vie auxquels me pousse l’infidélité de ma femme, n’y a-t-il pas une troisième voie ? Celle qui me permettrait de combiner ma formidable envie de vengeance avec le besoin de découverte érotique et sexuelle que je n’ai pas su percevoir chez elle, mais dont le premier queutard venu a su abuser, lui. Ne pourrais-je pas profiter de l’expérience de Violaine pour forcer le destin et relancer une relation qui, sans doute, manque d’originalité ?


Je la contacte par courriel et lui explique en quelques mots ce qui m’arrive. Elle semble flattée que j’aie besoin de ses services, sans s’étonner que j’évoque la possibilité de punir ma femme pour remettre les choses à plat entre nous. Ce genre de réaction doit constituer son fonds de commerce.


Elle peut effectivement tout arranger rapidement, pour autant que je lui détaille mes intentions. Un petit texte de ma part lui ferait d’ailleurs très plaisir, précise-t-elle avec malice.


Dans l’urgence, je ponds un truc assez glauque, qui correspond à mon humeur du moment. Il y est question de soirée sur une aire de rencontre le long d’une autoroute, de routier aussi sympa que fringant, à qui je demande de combler ma femme et qui se dévoue bien au-delà du minimum syndical. Je propose une deuxième variante, dans une salle de billard fréquentée par des motards. Dans les deux cas, désespéré comme je suis, j’en arrive à envisager une abominable humiliation par la multiplication de coïts impersonnels. C’est soigner le mal par le mal, mais jusqu’à la nausée. Ma vie et mes sentiments sont un tel champ de ruines que j’imagine arriver à apaiser ma douleur de cette manière. Au moins serai-je cette fois témoin des gestes, des cris, des élans, et de tout ce qui accompagne une baise intense. Peut-être saurai-je même en tirer quelque enseignement.


La réponse ne se fait pas attendre : Violaine me déconseille vivement ce genre de scénario. Elle me croit d’ailleurs capable de mieux. Pour gagner du temps, elle me propose de participer au développement de mon projet. Peut-être qu’à deux, nous arriverons à mettre au point une parade particulièrement efficace, mais aussi inattendue, à la tromperie de ma femme. Sans pour autant provoquer l’irréparable.


À moins que ce soit bien là mon intention. Dans ce cas, elle a en réserve des plans plus raffinés, plus pervers, mais moins risqués. Car le routier n’est envisageable que s’il est seul, si la cabine de son camion reste accessible en tout temps, même en cas de dérapage sexuel, et s’il se contente du rôle que je lui attribue. Pour Violaine, il y a là beaucoup trop d’incertitudes. Que ferai-je si ma femme prend un pied d’enfer avec lui, en redemande et insiste pour s’envoyer en plus le pompiste et la caissière du péage ? Quant aux motards, à son avis, leur réputation est très surfaite. D’ailleurs, la plupart des purs, ceux qui savaient enfourcher tout ce qui se présentait devant leur bécane, approchent de l’âge de la retraite. Ils vibrent, mais pas le feu aux reins !


Le seul doute de Violaine est de savoir comment inciter ma femme à se prêter sans méfiance à ce que nous lui préparons. Je peux la rassurer sur ce point. Au début de notre mariage, nous avions fixé pour règle qu’en cas de tromperie l’autre partie serait autorisée à demander réparation par une punition de son choix, dont les conditions seraient acceptées intégralement. À défaut, la rupture serait consommée. Violaine me propose alors d’utiliser la tactique de la terre brûlée en quittant le domicile conjugal pour une période indéterminée. Après avoir laissé ma femme dans l’incertitude, si elle éprouve encore quelque chose pour moi, elle va se plier à mon désir et accepter le rendez-vous qui remettra les compteurs à zéro.


C’est exactement ce qui se passe. Avec en prime une lueur d’espoir dans son dernier message : « Je viendrai, prête à tout pour toi. Rien n’est pire que la peur de te perdre. Crois-moi et essaie de me pardonner ».




***




Quinze jours plus tard, Violaine me donne rendez-vous, avec ma femme, dans ce qui semble être un insignifiant bistrot de la périphérie de notre ville. Il s’agit en fait d’un ancien relais routier, transformé en restaurant oriental, spécialisé dans les plats à l’emporter. Voilà pour la façade. Nous sommes reçus par une japonaise sans âge, qui confie ma femme aux bons soins d’une jeune personne sans relief, et nous propose de rejoindre quelques autres convives en train de boire un verre dans une arrière-salle. Une bonne demi-heure plus tard, nous avons fait connaissance et commençons à nous apprécier.


Notre hôtesse, Madame Sadikao, nous invite alors à passer à la deuxième partie de la soirée, sur un ton de conspiration qui provoque des exclamations impatientes. Elle nous conduit jusqu’à une sorte de vestiaire, dans lequel elle nous demande de revêtir un kimono de soie, après avoir pris une douche. Violaine, qui connaît bien les habitudes de l’endroit, nous enlève nos dernières inhibitions en se déshabillant la première et en pratiquent ses ablutions sans la moindre pudeur. Nous l’imitons de bonne grâce. Quelques regards appuyés et quelques effleurements, rapidement suivis de réactions viriles sans équivoque, laissent présager de la nature des échanges qui vont suivre et de notre disponibilité.


Lorsque nous sommes prêts, la patronne nous rejoint pour nous expliquer le programme de la soirée. Nous allons être répartis en trois groupes pour manger. Dans le premier se trouvent Nadège, l’amie photographe de Violaine dont nous avions visité l’exposition, avec deux amis : Bertrand et Philippe. Violaine et moi seront avec Pierre, un de ses ex. Le troisième groupe est composé de Caroline, Alice et Gudrun, qui sont venues pour fêter l’enterrement de vie de jeune fille d’Alice.


Le secret de la réussite de la soirée réside dans notre attitude respectueuse du plaisir des autres convives, ce qui ne peut se faire que dans le calme et le silence. Après ces recommandations, on nous laisse enfin entrer dans la salle à manger. Il s’agit d’une petite pièce, décorée avec goût dans un style japonais, meublée de trois tables basses et de nombreux coussins. Sur les deux premières tables, une femme est allongée, nue. Sur la troisième, c’est un mec particulièrement bien gaulé qui sert de sous-plat. Violaine me prend par la main et me guide vers la table où se trouve ma femme. Consciente du déferlement d’émotions que je subis en la découvrant ainsi offerte, mais aussi si belle sous les jeux de lumière qui mettent son corps en valeur, Violaine se serre tendrement contre moi, alors que Pierre prend place en face de nous.


Sur un claquement de mains de Mme Sadikao, une porte s’ouvre et trois jeunes servantes, dont celle qui a aidé ma femme à se préparer pour la cérémonie, viennent présenter des plats de sushis, de sashimis et de crudités. Commence alors un interminable cérémonial de placement des mets sur le corps nu, qui nous permet de découvrir et d’admirer les moindres détails de l’anatomie et surtout de l’intimité des pénitentes. Car, c’est bien de cela qu’il s’agit pour ces femmes qui vont devoir rester allongées tout le temps que nous dégusterons les meilleurs morceaux, quelque part entre la pointe de leurs seins et le haut de leurs cuisses.


Violaine précise en chuchotant une règle supplémentaire, qui va pimenter ce nyotaimori (1), comme s’appelle la cérémonie. Si la personne qui sert de table perd contenance, les convives devront changer d’emplacement. Comme apparemment le partenaire en titre commence le repas en couple, il ou elle sera livré(e) au bon vouloir d’autres convives, même sans être responsable du faux-pas. C’est un principe de solidarité indissociable du stoïcisme exigé des geishas. C’est aussi là que réside toute la perfidie de la punition. Pour autant que cela soit pratiqué avec élégance et à voix basse, rien n’interdit en effet aux convives d’exciter la femme-table, par des remarques comme par des attouchements. La légèreté des kimonos n’empêche pas non plus aux invités de se découvrir, dans le plus agréable sens du terme. L’immobilité pourrait donc être finalement moins dure à supporter que la jalousie, si l’un des hommes se laisse séduire par une autre femme. Je ne savais pas Violaine adepte des supplices japonais, mais là, question de raffinement, elle fait très fort…


Au début, tout se passe selon les règles fixées par Mme Sadikao. Malgré la retenue dont nous faisons preuve et la position d’infériorité imposée aux punies, qui ne peuvent exprimer aucune émotion, je découvre quelque signes de désir sur le corps de ma femme. Ne sachant par qui ils sont provoqués, je laisse l’avantage à Pierre, qui joue avec la queue d’une crevette géante sur le haut de ses cuisses, puis gobe lascivement un sushi sur son mamelon gauche. Elle ne réagit pratiquement pas. En revanche, lorsque je me mets à lécher l’entrelacs d’œufs de poissons qui orne son bas-ventre, le doute n’est plus permis. La fleur de lotus de ma belle s’ouvre et laisse perler quelques gouttes. Malgré ce qu’elle m’a infligé, c’est encore de moi qu’elle a envie.


Fine mouche, Violaine s’en aperçoit et contre-attaque immédiatement. Nous sommes là pour faire subir le pire aux infidèles, pas pour passer l’éponge sans livrer bataille. D’un geste gracieux, elle détache la ceinture de son kimono, qui s’ouvre sur sa ravissante poitrine. Ses pointes sont aussi raides que celle de ma femme, sur laquelle Pierre expérimente les plus excitants effleurements par sushi interposés. Sous l’alternance du contact froid des bouchées crues, puis de la chaleur des baisers et des doigts agiles de l’homme, la respiration de ma femme s’est accélérée. Je crois même deviner l’effort qu’elle fait pour retenir les mouvements instinctifs de son bassin, qu’elle a la délicieuse habitude de basculer vers mon bas-ventre lorsqu’elle me sent prêt à la pénétrer.


Ses yeux fermés m’empêchent de découvrir le regard lubrique et impatient qu’elle jette sur moi lorsque nous ne nous sommes plus aimés depuis longtemps. Je suis alors incapable de résister à ce signal gourmand, qui m’excite tout autant que ses gémissements ou ses caresses les plus folles. Malgré mon ressentiment, ces jeux de séduction me manquent tellement que mon corps y répond sans même qu’elle me touche. Violaine en profite. Elle s’empare de ma queue entre deux bouchées, et décuple mon excitation par de savants attouchements ponctués de troublants soupirs, que ma femme ne peut manquer d’entendre. Entre deux caresses, je tente de lui rendre la pareille, ce qui n’est pas peu dire, vu la taille de son clitoris et sa sensibilité aux succions. À salope, salope et demi…


Les autres convives ne sont pas en reste. Mais, contre toute attente, vu la tension érotique que les corps féminins offerts provoquent chez les mâles, c’est des femmes que vient la première charge. Chacune à sa manière commence à s’offrir au compagnon de la femme-table par d’imparables manœuvres de séduction. Les kimonos glissent au sol, les pointes des seins se dressent, les mains caressent les turgescences naissantes, les bouches délaissent les victuailles pour des morceaux beaucoup plus savoureux, dont la taille semble mieux correspondre aux appétits sexuels des beautés déchaînées.


En bonne copine, Nadège a déjà commencé à branler les deux mecs qui l’accompagnent. La réaction virile ne se fait pas attendre. Encouragés par l’enthousiasme de la belle, ils lui font comprendre qu’ils préfèrent le sandwich au sushi. La punie enrage, mais ne peut s’opposer.


Violaine, de son côté, semble décidée à laisser ma femme aux mains de son ex, pour mieux me soumettre à sa virtuosité sensuelle. La douceur de ses caresses et la précision de ses baisers m’excitent rapidement au plus haut point. Pierre en profite pour rendre ma femme folle de désir, en s’aidant de la bouche et des doigts. Son habileté à pincer les mamelons plissés avec les baguettes qui nous servent de couverts est impressionnante.


Le doute n’est plus permis, la perfide Violaine a tout organisé et profite de ma fragilité sentimentale pour m’utiliser à ses fins personnelles. D’ailleurs, nos jeux sont trop avancés pour que je lui résiste. Ce qu’elle me fait découvrir de ses charmes les plus secrets me fait rapidement perdre pied. Pierre, déjà en train de fouiller l’intimité de ma femme de ses longs doigts, a ainsi la voie libre. Il y a pire, comme punition, si j’en crois les vagues qui parcourent le ventre de ma femme à chaque pénétration.


Détournant les yeux de ce spectacle, je contemple ma séductrice à genoux devant moi, avant de glisser ma verge luisante de salive et de sécrétions entre ses lèvres accueillantes. Les secousses de sa langue et quelques contractions de sa gorge achèvent de me convaincre d’avoir fait le bon choix, même s’il ne correspond pas aux directives de Mme Sadikao.


Ce ne sont toutefois pas nos jeux qui l’indisposent le plus lorsqu’elle vient voir si tout se déroule au mieux. Le dérapage fatal vient de la table voisine, au moment où Philippe passe derrière Nadège, et, sous le regard paniqué de la punie, s’apprête à glisser son sexe majestueusement bandé entre ses fesses. Blessée par la légèreté avec laquelle son homme se prépare à offrir à une autre ce dont elle a tant envie, elle craque.


  • — T’es qu’un vrai salaud, gémit-elle, on avait dit pas de pénétration !
  • — Et quand l’autre connard te l’a mise bien profond, tu lui as aussi dit « pas de péné » ? répond-il entre deux élans du bas-ventre.
  • — Toute cette putain de mascarade ne sert donc à rien ! Tu ne me pardonneras jamais, hein ? dit la femme d’une voix de moins en moins contenue.
  • — Pas avant d’avoir bien profité de ce que j’ai entre les mains, grogne le bonhomme sans élégance.


Au moment où, d’un puissant coup de reins, il pousse son chibre profondément dans le bas-ventre de la partenaire consentante, la fille fond en larmes et rompt la belle ordonnance du nyotaimori en faisant tomber au sol à chaque sanglot des morceaux de poisson et de légumes crus.


Ç’en est trop pour notre hôtesse qui sort le carton rouge. D’une voix aussi impérieuse que puissante, elle interrompt notre dégustation, à vrai dire plus sexuelle que gastronomique. Le regard noir, elle nous intime de nous placer à bonne distance les uns des autres, le long de la paroi. Elle fait ensuite revenir les servantes d’un nouveau claquement des mains. En quelques minutes, celles-ci retirent les mets qui n’ont pas encore été consommés et les remplacent par des fruits juteux, aux senteurs capiteuses. Elles procèdent auparavant à une toilette des geishas, avec une habileté et une lenteur qui ne laissent personne indifférent. Leurs petites mains vont et viennent sur les corps nus, arrivant sans effort à enlever toute trace de nourriture, et surtout à apaiser les tensions que la brusque excitation des convives a fait naître dans les muscles des femmes-table. Ainsi cajolées, les punies reprennent contenance, et reviennent au centre de nos préoccupations.


Les massages des servantes nous laissent aussi le loisir de nous observer, sans le filtre déformant du désir. La tension érotique, bien perceptible l’instant précédent, retombe peu à peu. Mme Sadikao tire le rideau sur ce premier acte qui a manqué singulièrement de zénitude, et redistribue les convives entre les tables. Avec une belle sagacité, sans doute fondée sur ce qu’elle a observé depuis le début du repas, elle place les partenaires des punies auprès d’autres femmes, alors que les provocatrices se retrouvent aux côtés de celles à qui elles ont tenté de voler le mec. Je me retrouve avec Caroline et Gudrun à la première table, celle où le mec est couché, alors que Pierre et Violaine sont allés rejoindre Nadège, qu’ils connaissent déjà.


L’ambiance change alors du tout au tout. Philippe, par qui l’esclandre est arrivé, se trouve avec Alice et Bertrand aux côtés de ma femme. Pour plus de sécurité, notre hôtesse reste à proximité. Ils ne leur reste donc plus qu’à manger sagement, ce qui frustre ma femme des plaisirs que lui a prodigué Pierre. C’est aussi le but de la punition.


En ce qui me concerne, pour ne pas mourir idiot, et montrer à ma femme que je suis capable de presque tout, pour autant qu’on m’y invite, je décide de m’occuper personnellement du mec. Il ne s’attendait pas à ça, mais je m’en fiche. J’ai déjà sa queue en main, puis en lèvres, puis bien en bouche.


Caroline et Gudrun semblent apprécier pour une fois de ne pas avoir à s’occuper d’un sexe d’homme. Elles s’amusent à explorer tout son corps, de la pointe des pieds (apparemment une zone érogène mal exploitée chez lui, si j’en crois les secousses qui tendent sa verge entre mes doigts) au creux de l’épaule, sans oublier le nombril, les tétons, les bourses, les aisselles, et bien d’autres coins sensibles du corps masculin. À chaque changement de stimulation, elles gloussent et s’incitent à s’enhardir encore plus. Je décuple le plaisir du gars en le branlant de la manière que j’aime moi. Elle semble efficace. Si efficace que je n’ai pas le temps de sentir monter le premier spasme. Une épaisse giclée de sperme m’atteint en pleine figure, dégouline le long de mon cou et sur ma poitrine. Ma réaction de recul alerte les filles qui se dépêchent de prendre ma place, pour se régaler de tout ce que le type éjacule. Évidemment, les secousses de l’orgasme font tomber les fruits au sol, alors que les jus et les sauces dégoulinent le long du corps nu. Ç’en est trop pour le type, qui se lève et s’empare de Caroline à pleines mains.


Après quelques caresses et quelques baisers, je prends congé de Gudrun. Tout ce que nous avons vécu m’a excité, mais je n’ai pas envie de conclure avec une autre que Patricia, ma femme. Mme Sadikao s’énerve, ce qui est inhabituel pour une orientale. À ce que nous comprenons, c’est un très grand malheur d’interrompre lenyotaimori avant la fin. Dans l’état dans lequel se trouvent la plupart des convives, elle a peu de chances d’être entendue. Caroline et son mec sont déjà allongés sur la table basse, vautrés dans une orgie de restes de repas, qui collent à leur peau et dans leurs cheveux. Vu la fougue dont ils font déjà preuve, il se pourrait que le côté fellinien de la soirée, plus que l’impassibilité orientale, soit leur vrai moteur érotique.


Peu à peu, les envies se précisent, les partenaires se trouvent, l’excitation devient palpable. L’hôtesse, sans doute pudique, préfère quitter les lieux. Dommage pour elle, car, vu de loin, le mélange des corps, les soupirs, les râles, les secousses de volupté, les gémissements de satisfaction, forment un tableau et une mélodie au moins aussi jouissifs que la plus savante ordonnance des mets sur le corps nu d’une femme. Personne n’y est insensible. Les multiples expressions de désir, puis de plaisir stimulent les convives à se lâcher, peut-être même à se pardonner. En tout cas à profiter de l’instant.


Carpe diem… Au moment où je rejoins ma femme, qui repousse amicalement les avances de Pierre, je me dis que dans quelques cas, la philosophie grecque est supérieure aux disciplines orientales. Elle m’accueille avec un très tendre sourire. Je craque, et me glisse entre ses bras, des larmes au bord des yeux. Quelques minutes plus tard, une fois les émotions et les tensions évacuées, nous surpassons les autres couples par la force de nos cris et l’intensité de nos élans. Nous jouissons au même moment, comme cela ne nous était plus arrivé depuis longtemps. Je veux le prendre comme signe de rapprochement. Quant aux autres convives, après quelques changements de partenaires, ils considèrent ce haut-fait sexuel comme le signal d’une nouvelle ronde de jeux de couples.


Après ? Partant de l’idée qu’une réconciliation n’est généralement vraiment bandante que vécue de l’intérieur, les détails de la fin de la soirée n’ont pas une très grande importance. Notre avenir immédiat se résume en revanche assez facilement : Patricia a décidé d’ouvrir un sushi-bar, avec Violaine. La conjonction pourrait être explosive. Mais je m’en fiche. Elle m’a promis qu’il n’y aurait plus de cachotteries. Et qu’elle comptait sur moi pour participer activement à son projet. Avant de donner mon corps à la science, pourquoi ne pas le mettre à la disposition de Patricia et de Violaine ? Prémonition ou non, je suis infiniment reconnaissant à la première d’avoir si bien compris, et accepté l’effet que me faisait la seconde.



(1) Nyotaimori : http ://initiation-soumission-bdsm.over-blog.com/nyotaimori-/-nantaimori"

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