Organisation de Gang Bangs et Soirées Libertines à Paris
Jolie traduction d'un amoureux fou (tout comme moi) de poésie arabe, de femmes (arabes ou autres).
Je l'ai agrémentée de calligraphie arabe (non religieuse).
Bonne lecture.
Z.
"« Je n’hésite pas à dire que la femme est encore le parfum de l’existence divine, car l’homme ne regarde jamais une belle sans louer Celui qui l’a créé telle.
Parlez des femmes et votre langue deviendra plus agile ; agissez pour elles et vous verrez plus véloces vos pieds. En leur nom sont vaillamment supportés les pires fâcheux, et entreprises légèrement les pires corvées. Le difficile devient facile, le fiel hydromel et le mal aisé à endurer.
On voit pour leur plaire le grand se faire humble, les trésors se dilapider, et l’objet d’une vigilance à tout instant se disperser soudain à tout vent. Sans elles, le lot de bonheur qui vous échoit est privation, la victoire est défaite, le bien-être un malaise de chaque instant ; sans elles, le boute-en-train est un ermite, le rassasié un affamé, l’ivre de boisson un asséché perpétuel, le dormeur un insomniaque, et le bien portant un infirme
.
Sans elles, le plus mûrs des cédrats a l’amertume de l’Enfer, et le nectar le goût de la sanie » (Fâris Chidyaq, La Jambe sur la jambe, Paris, Editions Phébus, 1991, p. 38)