Organisation de Gang Bangs et Soirées Libertines à Paris
O ma tendre putain Tes mains introduiront mon beau membre asinin Dans le sacré bordel ouvert entre tes cuisses Et je veux l'avouer en dépit d'Avinain Que me fait ton amour pourvu que tu jouisses Ma bouche à tes seins blancs comme des petits suisses Fera l'honneur abject des suçons sans venin De ma mentule mâle en ton con féminin Le sperme tombera comme l'or dans les sluices O ma tendre putain tes fesses ont vaincu De tous les fruits pulpeux le savoureux mystère L'humble rotondité sans sexe de la terre La lune chaque mois si vaine de son cul Et de tes yeux jaillit quand tu les voiles Cette obscure clarté qui tombe des étoiles.
Guillaume Appolinaire.
Lun 19 aoû 2013
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De circonstance par baudelaire
Viens, mon beau chat, sur mon cœur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.
Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,
Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bête,
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,
Et, des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum,
Nagent autour de son corps brun.