Merci aux 6 participants de ce bel après-midi.
Z.
Merci aux 6 participants de ce bel après-midi.
Z.
Samedi 29 Septembre
18h
Paris XXème
Voici ce que souhaite la belle Vanessa.
"Hello c’est Vanessa
Merci pour les photos publiées. En voici d’autres récentes, éventuellement, si tu juges utile de les publier.
Alors pour Samedi prochain, voici mon délire :
Contrairement à la dernière fois où je suis arrivé les yeux bandés :
Je suis habillée BCBG, robe et lingerie, très provoc et salope.
Les garçons m’attendent autours du bar. On me serre à boire, on échange quelques mots …
puis c’est moi qui fait mon marché lorsque je déciderais d’être prise, assez excitée par l’ambiance. J’en choisis deux ou trois, je les attrape, les suce … puis les autres se joignent au bal.
Je veux être prise de partout, en double (bien les prévenir … ils sont parfois
timides ! double / double vaginale / double anale si je suis bien préparer par ces messieurs), et sucer en même temps, des bites comme des couilles. Je veux être prise à la chaine, plusieurs
fois, mais je reste la maitresse du jeux (les gros calibres ne passent pas de partout !). Je veux me souvenir de cette soirée de la manière dont tu l’imagines.
Au final, tous viennent jouir sur moi, m’éclabousser. Le suivant est prêt à jouir lorsque le précédent arrose ma bouche, bas du visage et seins (comme ils veulent, mais évitons les yeux !!!). J’avalerais tout ce que je peux ! Je compte sur toi pour « piloter » ce scénario, en évitant les commentaires pendant l’action (déroutant …). Je veux finir épuisée et trempée.
Je souhaite, si possible, revenir avec photos et vidéo. J’espère ne pas être « bridée » par la limite du temps.
Je me réserve la possibilité d’en ramener un ou deux pour un « after » en seconde partie de soirée, à mon hôtel.
J’ai bien lu ton édito, et sauf à ne pas avoir le nombre souhaité (au moins 15 minimum, pas de limite), Je resserre mes critères : 30 à 40 ans, bogosses, pas (trop) bedonnant .. enfin tu vois, quoi.
Si je suis contente de la soirée, je te réserve peut être un surprise en dérogation à mes critères J, sans engagement cependant … to follow.
Je t’autorise à publier ce texte en tout ou partie.
Bisoux libertins
Vanessa"
Que rajouter de plus ???
Deux photos de l'installation artistique pour Samia hier après-midi.
Samia souhaite revoir Pharo et Jean-Louis, messieurs, si vous pouviez me transmettre votre mail...
Miss à adoré son après-midi au loft.
Z.
" Monsieur V remercie chaleureusement les 6 participants qui ont parfaitement joué leur rôle de modèles vivants pour réaliser cette sculpture humaine érotique. La belle Samia a pris un très grand plaisir à jouer du plumeau, de ses mains, de sa bouche et de sa chatte à taquiner ces belles queues avant d’en subir leur fougue une fois les hommes libérés de leur drap dans le GB qui a suivi. Bises à tous de la part de Samia."
Samedi 29 Septembre
18h
Paris XXeme
Public Disgrace pour Vanessa.
Européens only.
Z.
Vendredi 28 Septembre
13h45
Pantin
Un petit gang bang, suivi d'un super bukkake pour la fabuleuse Leslie.
6 Hommes
COMPLET
Mondial de l'auto..
Une gourmande...
Des libertins...
Prenez un shaker, mélangez tout ça...
Bientôt un petit plan plutôt original.
Bises
Z.
Jeudi 27 Septembre
21h
La Défense
Miss P.
Miss V.
Miss R.
Trois belles femmes.
Trois belles gourmandes.
Trois spermophiles ayant la passion des éjaculations faciales et des queues bien raides.
Quelques hommes sélectionnés pour ce genre de jeux.
Ejaculateurs rapides demandés. Ces belles femmes n'aiment pas quand cela dure trop longtemps.
Z.
Art Contemporain et d'actualité apparemment.
Z.
Bonne lecture à tous.
"Tôt ou tard en 2012
« Il ne devrait pas y avoir grand monde ce soir. Ca va être calme. On va finir tôt. » La phrase paraît sévère, d’autant que la soirée vient à peine de commencer. Les mots ont beau être fatalistes, le ton est enjoué, se mariant à merveille avec le sourire solaire de notre hôte de ce soir, Z., tout comme ils ne semblent pas attaquer la bonne humeur de ses complices habituels, qui s’activent déjà à accueillir, servir, sourire et faire danser les quelques invités qui font l’ouverture. De toute façon, les évènements qui vont suivre vont bien prouver toute la prématurité de cette fausse prophétie. Ainsi que son inexactitude la plus totale. Car du monde, il y en eut. Du calme, pas du tout. Et ils ont fermé tard.
Ce sont donc les locaux rouge velours de Morangis qui accueillent cette première soirée de l’année du le plus solaire des organisateurs. Pour l’occasion, et pour bien profiter, nous avions décidé de faire l’ouverture, ou presque. Au premier abord, nous ne sommes guère habitués à voir autant de place autour du bar, et autant d’espace sur la piste de dance. Et encore moins de trouver autant de temps pour discuter avec notre hôte (qui finira un jour par me reconnaître, j’en suis persuadé). Ce dernier, tout enjoué par les différents plans et autres gang bangs qu’il a déjà prévus pour animer sa semaine et celle de ses amis libertins, s’excuse presque d’avoir laisser l’organisation de cette soirée de côté, en suspension, sans trop s’y attarder.
« Je l’ai laissée se remplir toute seule, beaucoup de monde se sont inscrits, mais je viens de recevoir des annulations en pagaille. Peut-être le froid, ou la pluie ? » Peu importe ! Si la soirée s’annonce moins riche en rencontres, elle n’en sera que plus conviviale et complice, se dit-on, naïfs.
Et à voir les créatures qui s’agitent déjà au rythme de la musique, le désir de complicité n’en est que renforcé. Nous nous installons doucement dans un sofa rouge pour déguster le spectacle des yeux. Sur une sélection mêlant des standards soul et funk à des bombes actuelles de r’n’b, se déhanchent deux superbes panthères noires, éclatantes de beauté et de jeunesse. L’une en costume noir minimaliste et chic, ne cachant presque rien de son corps sculptural, et évoquant un uniforme de police. L’autre en robe fourreau noire et fendue, ouvrant sur un décolleté gourmand dévoilant deux jambes gainées de bas-couture, dont les attaches à mi-cuisses apparaissent pour chatouiller l’envie. Autour d’elles, quelques beaux spécimens de mâles tentent d’exister, d’attirer leur regard, mais elles semblent livrées à elles-mêmes, plongées dans ces vagues les beats et les basses sensuels, ne se donnant (pour le moment) qu’à la musique et au DJ, très inspiré, qui la projette dans l’atmosphère. Plus loin jeunes couples d’habitués se mélangent en dansant au ralenti, passant de bras en bras et de lèvres au fil des chansons, jusqu’à ce que les deux dames ne se retrouvent ensemble à se butiner sur le tube d’un prince. Et c’est enfin une princesse, sulfureuse en noir, que l’on voit apparaître entre deux ou trois beaux danseurs, la même qui, habituellement, se charge du vestiaire, et qui profite ce soir d’une relâche pour venir en invitée. Puis, sans que l’on s’en rende vraiment compte, la salle se remplit, les espaces fondent et les places disparaissent.
De retour au bar, nous nous retrouvons face à une déferlante de convives qui vient de s’abattre sur nos hôtes, devenus hyperactifs. Des habitués, que nous retrouvons avec bonheur, mais aussi de nouvelles têtes et de nouveaux corps, par dizaine, que nous découvrons avec faim. Et dès ce premier débarquement (il y en aura plusieurs), l’ambiance prend corps, la sensualité se fait palpable. On se parle, on se presse, on se séduit et on se touche dans une promiscuité bienvenue. Quelques aventuriers s’échappent déjà par l’escalier pour coloniser les coins câlins à l’étage, demeurés jusqu’ici presque vierges. Un regard échangé, un sourire partagé, nous montons nous aussi, en voyeurs curieux.
Dans la grande salle, une friande brune aux formes arrondies s’active pour tirer le meilleur des trois amants qu’elle a sélectionné pour les dévorer. Ses beaux seins en montgolfière fièrement lâchés et pointus, elle traie chacune des trois tiges qui s’offrent à ses mains, les plongeant dans la bouche par intermittence. Hésitante, elle les goûte et regoûte à la chaîne, passant sa langue sur les lèvres entre chaque pipe, telle une cliente qui se demande par quelle friandise commencer son goûter. Connaissant la gourmande, on sait que, de toute façon, ils y passeront tous les trois, et bien tant d’autres après eux.
Dans un coin recouvert de draps noirs, un couple vient de se former entre deux coussins. Lui, grand, jeune et blond, était venu tout seul en queutard averti. Elle, plantureuse blonde aux bouclettes malicieuses et aux jambes blanches, a débarqué ici sans son mari, dans une folle envie d’aventure. Elle s’était allongée ici en écartant les cuisses, offerte au premier venu. Ce fut lui. La baise fut sauvage, torride. Les coups de reins endiablés et les cris de bête en ont fait pâlir de jalousie et rougir d’envie les amants potentiels, qui s’agglutinaient autour. Ils ont joui. Et ne se sont plus quittés. Les voilà donc là, collés l’un à l’autre, nus et unis, seuls dans la multitude, à contempler les baiseurs qui s’activent autour d’eux sans les voir. Elle a les jambes écartées, la chatte déployée à demi voilée par un bout de drap. Il la caresse doucement, en attendant que l’énergie leur revienne pour de nouveaux big bangs charnels.
Les autres chambres se remplissent. Bientôt, il est difficile de dégoter un bout de matelas vierge pour poser une fesse. Au point qu’on baise partout : sous la douche comme J., cette couguar rousse qui dévore un bel éphèbe cuit à l’eau et au savon ; contre un mur, comme P. qui tend son cul et ouvre les fesses pour se faire assaillir à la chaîne par les mâles de passage ; ou encore dans un fauteuil, comme P. et A., ce beau couple chic et poivre-sel, et qui en offre plein les mirettes. Les jambes écartées, les cuisses gainées de résille, A. offre une chatte gonflée et lisse, fraîche comme celle d’une jeune fille, aux yeux des voyeurs, alors qu’elle s’empale doucement sur le dard veineux de son mari, bien assis et installé, à qui elle tourne le dos. Aux affamés de passage qui s’aventurent à approcher une main, dans l’espoir de tâter un sein, de pincer un bout de téton ou de titiller la minette, elle réserve une tape cinglante sur les doigts, accompagnée d’un sourire charmeur qui exprime tout son contraire. La joueuse n’a pas fini de jouer.
« Les hommes sont particulièrement galants ce soir », me murmure mon amie au retour d’une escapade acrobatique avec deux sportifs. En effet, venus en nombre, ils gardent respectueusement leurs distances, font des politesses, et savent se mettre en retrait quand il s’agit de laisser ses dames s’exprimer dans leur volupté, même si cela signifie de vivre certains moment en simple voyeur, la queue empoignée, le sourire aux lèvres. Les commentaires qu’ils échangent débordent d’enthousiasme. De toute façon, et ça, ils doivent le savoir en eux-mêmes, il y aura de la baise pour tout le monde, plus qu’il n’en faut même. Autre détail important : la propreté. Les lieux, que nous connaissons bien, n’ont jamais été aussi bien respectés. Quand bien même nous devons cela aussi aux hôtes qui passent souvent jeter le superflu, changer les draps, ramasser le tout-venant, ces joueurs gentlemen, pour les avoir vu à l’œuvre, n’y sont pas totalement étrangers.
De retour au bar, nous assistons à un spectacle presque inédit : un turnover, comme une levée de la garde. Une vague de départs, principalement des couche-tôt, des habite-loin ou des feux follets venus se chauffer ici avant de terminer en club, se voit presque instantanément étouffée par une arrivée massive. Là encore, autant de nouveaux que de coutumiers des lieux, des baise-tard, donc, venus conclure une chaude sortie sur des draps chauds, entre des corps mouillés. Le coup de feu n’en finira pas pour Z. et ses ouailles, jusqu’au bout de la nuit.
La piste, toujours baignée d’une musique délirante, est désormais pleine, de même que les canapés l’entourant. Sur l’un d’eux, Y. tripote sa conquête du soir, assise sur ses genoux. Lui ayant au préalable écarté les cuisses, il la doigte de plus en plus furieusement, tout en branlant son bouton rose et tendu, la rendant ruisselante. La mouille attire les prédateurs, et déjà, leurs deux voisins s’approchent, en requins affamés, pour lécher les cuisses et lui téter les seins.
L’étage est plein pour de bon quand y débarque la rousse et voluptueuse P., aux étoffes transparentes et aux tatouages apparents. La voilà qu’elle se mêle, telle est son habitude, aux corps impatients qui l’entourent, comme on plonge dans un bon bain chaud. Elle caresse et saisi ses amants, goûte leurs muscles, se délecte de leurs sexes, s’offre sans retenue aucune. Elle passe de bras en bras, de sexe en sexe, le cul, la fente, la bouche offerts à tous, arrosant son entourage des gémissements de plaisir qui l’assaillent. Son mari, candauliste convaincu et dévoué, se laisse happer par cette jouissance palpable, cette sensualité odorante et musicale, qu’émet sa femme, partageant son plaisir en observateur complice. On nous apprendra, a posteriori, que ces deux amoureux en puissance feront la fermeture, et bien au-delà ! Madame ayant trouvé un Apollon d’ébène insatiable, ils baiseront ainsi jusqu’au bout de la nuit, bien après l’arrêt de la musique, bien au-delà de la fermeture du bar, jusqu’à ce que la dernière ampoule brille. Tard, très tard, donc. Mais le grand maître d’œuvre le disait justement à notre arrivée : il n’est jamais trop tard pour bien commencer l’année."
Samedi 6 Octobre
22h
Marcoussis (91)
Sortez les borsalinos, les mitraillettes, les costumes à rayures et les gros cigares.
Les femmes seront forcément fatales, les hommes mi voyous mi gentlemens. On savait trousser une femme, la soumettre sous son joug puis l'emmener à l'Opéra et lui faire la tournée des plus belles boutiques.
L'argent était facile, pas forcément légal, les femmes étaient soit vierges, soit salopes.
Ah !!! Quelle période quand même !!
Laissons Eliott faire ses investigations et amusons nous, la crise est toujours là et pas prête de repartir, autant boire à flot, baiser comme des chiens et donner le maximum de plaisir que nous pourrons recevoir
Bonne Lecture.
Z.
La preuve par le miel – Salwa Al Neimi
Extraits
« L'arabe est la langue du sexe »
«Le scandale est-il de commettre un acte ou d'en parler?»
La liberté des anciens me narguait, avec ces cortèges de mots que je n'ose prononcer ni même
écrire. Un langage excitant. Je ne pouvais en lire la moindre ligne sans mouiller. Une langue
étrangère n'aurait pu me faire cet effet. Selon moi, l'arabe est la langue du sexe. Aucune langue ne
peut le remplacer à l'heure de la fièvre, même auprès des hommes qui ne parlent pas, et sans
traduction!
Les mots interdits rappelaient un passé de frustration, et la résistance qui l'accompagnait. L'étonnant
est que je n'employais pas ces termes, même en pensée. Des mots faits pour êtres lus. Pas écrits ni
prononcés. Aujourd'hui encore, il m'est difficile d'appliquer à mon histoire ces mots si crus. Je les
évite. Je peux les citer avec l'innocence d'un enfant, mais jamais pour évoquer mes rencontres. Mon
histoire est une autre histoire.
Les œuvres érotiques arabes sont une part de mon univers. De mon imaginaire. De ma vie sexuelle.
Avant le Penseur, avec lui, après lui. Dans ce tissu d'expériences croisées, il est impossible de
défaire le moindre fil. L'enchevêtrement est organique. Oui, organique. Quel autre mot employer?
Au commencement, je ne voulais pas que ce tissu soit défait. Je ne voulais pas lever le voile. Je n'ai
même jamais osé en parler.
Le scandale est-il de commettre un acte ou d'en parler? J'étais surprise de ma question et je me
disais: Mes maîtres anciens étaient au-dessus de cela. Ai-je dit scandale? Quel scandale? Être une
femme compromet-il mes lectures secrètes?
En faire un secret procédait de mon éducation châtrée. Pourquoi pourrais-je me vanter de lire la
littérature pornographique d'Extrême-Orient et d'Occident et devrais-je taire ma lecture de Tifachi?
Pourquoi devrais-je crier haut et fort ma passion pour Georges Bataille, Henry Miller, le marquis de
Sade, Casanova et le Kama Sutra et passer sous silence Suyuti et Nafzawi? Enfin... ce temps est
révolu. Mes lectures clandestines sont devenues à la mode. Aujourd'hui, tout le monde en parle, à
commencer par moi. Mon secret a éclaté au grand jour.
«Une musulmane d'excellence»
Le Penseur est une histoire à lui seul.
Je partage ma vie en deux époques: av. P. et apr. P. Avant le Penseur et après le Penseur.
J'arrivais chez lui mouillée. Je pensais à lui et, déjà, j'étais prête à l'amour.
Le Penseur me répétait: Tu es toujours excitée. Je ne t'ai jamais vue que prête à l'amour. Je souriais,
sans juger utile de lui répondre qu'il était cause de mon état. Je fondais sur lui, et son opinion se
confirmait.
Un soir, dans le métro. Assise, l'esprit ailleurs, je savourais les souvenirs de notre rendez-vous. Un
regard a attiré mon attention. Un homme était assis en face de moi, qui me dévisageait, et son
expression me disait qu'il lisait dans mes pensées. Il était comme plongé dans la contemplation d'un
film classé X. Je me suis rappelé cet autre jour dans un café. Je m'efforçais de contenir mon désir
pour lui, et le Penseur a dit: Avant toi, je n'avais jamais connu de femme dont on pouvait lire sur le
visage son érection.
J'arrivais chez lui mouillée. Il glissait son doigt entre mes cuisses pour y cueillir «le miel» comme il
l'appelait. Il le goûtait, puis m'embrassait en fouillant au plus profond de ma bouche. Je lui disais: Il
est clair que tu appliques les commandements du Prophète et que tu suis son exemple: Aucun de
vous ne doit prendre sa femme comme le font les animaux. Que des messagers s'interposent entre
vous: le baiser et la parole. Et Aïcha, l'épouse favorite du Prophète, a dit: Lorsque que le messager
de Dieu embrassait l'une d'entre vous, il lui suçait la langue.
Comment pourrais-je renier cet héritage? Comment ne pas le rappeler au Penseur? Inutile, en fait,
de lui rappeler son héritage. En ce domaine il était un musulman d'excellence. Moi aussi.
Mes lectures secrètes me donnent à penser que les Arabes sont le seul peuple au monde pour lequel
le sexe est une grâce dont il faut remercier Dieu. Cheikh Sidi Mohammed al-Nafzawi, savant et
courageux, paix à son âme, commence ainsi son ouvrage Le Jardin parfumé: Gloire à Dieu qui a
fait que le grand plaisir de l'homme se trouve dans le con de la femme et que celui de la femme
s'incarne dans le membre de l'homme. Le con ne se calme, ne s'apaise, ne trouve satisfaction
qu'après sa visite par le membre masculin. Le membre de l'homme trouve son salut dans le vagin.
Les écrivains arabes estiment que, parmi les bienfaits du coït, outre la perpétuation de l'espèce,
figure un aperçu du paradis. Le coït présage nécessairement des plaisirs dispensés dans l'au-delà,
car faire ainsi miroiter un bonheur en réalité inexistant serait vain.
Goûtons-nous en ce monde une part de la récompense promise, qui nous sera donnée au paradis? En
économie, on parlerait des moteurs de production. Le sexe est un effluve dont la piste conduit au
paradis. Là où la verge ne se lasse point, là où le con ne se cache point, le désir est sans fin. Il y a,
dans le désir du coït, une sorte de sagesse engendrant, à long terme, du plaisir. Par ailleurs, il
présage des plaisirs promis au paradis, incitant ainsi à les quérir en vue de les mériter. Observez la
grâce du Ciel qui d'un désir, d'un seul, engendre deux vies. L'une visible et l'autre cachée. La vie de
l'homme, en perpétuant sa race, et la vie cachée, qui est celle de l'au-delà. Ainsi, le plaisir assouvi
attise l'envie d'un plaisir perpétuel.
«Pas de sexe dans la société islamique!»
Ces mots sont ceux d'un jeune auteur français, dont le roman a remporté un prix littéraire, il y a
deux ans en France. Ils sont prononcés par le narrateur. Celui-ci, venu en Egypte participer au Salon
du livre du Caire, est nourri de chimères orientalistes. Il part sur les traces de Flaubert et de ses
femmes... et ne trouve pas son bonheur, il va sans dire. Disparues, les filles de Nubie que l'écrivain
a connues au XIXe siècle, qui avaient «des colliers de piastres d'or leur descendant jusque sur les
cuisses, et qui portaient sur leur ventre noir des ceintures de perles de couleur». Remplacés par des
hidjabs. C'est un choc pour le touriste cultivé: l'Orient de Flaubert, l'Orient de 1847 n'est plus. Il ne
reste que le 11-Septembre et le jihad. Une seule femme répond aux attentes du héros, une
Marocaine opportuniste employée à l'Ambassade de France, dont on dit qu'elle est la plus belle
femme du Caire. Il rejettera pourtant ses avances par fidélité à sa bien-aimée qui l'attend à Paris.
Après ces aventures ratées, de longues conversations avec des francophiles égyptiens et des
voyageurs encore plus déçus que lui, à propos des musulmans et des musulmanes, l'évidence
s'impose au jeune romancier: sexe et islam ne font pas bon ménage. En quelques jours, le romancier
français s'est persuadé d'une vérité éternelle. La Terre est ronde, et il n'y a pas de sexe dans la
société islamique. La conclusion en rappelle une autre: Pas de sexe en URSS. La première est
énoncée au détour d'un roman sur le ton de la nostalgie par un écrivain de retour de voyage, la
seconde fut établie par une personnalité communiste conservatrice lors d'un entretien télévisé. Dans
les deux cas, la propagande aveugle a vécu dans l'ignorance, réelle ou feinte.
«Je baise, donc je suis»
Hier, le Voyageur m'a révélé sa devise : Je baise, donc je suis. Il me la livre en français, dans la
langue de Sade. Je la prends comme une boutade et je répète après lui en riant.
Quand il parle en arabe, le Voyageur utilise ce verbe à la forme passive: je suis baisé. Cet emploi
dépréciatif m'étonne de lui, car il se présente comme un baiseur invétéré, dans ses histoires. Il me
vient à l'esprit que, moi, j'aime ce verbe seul et libre: baiser, point.
Je baise, donc je suis. Pourquoi ne puis-je le dire ni l'écrire en arabe? En arabe, de nos jours, le mot
«baiser» est banni. Le mot est un péché alors même que l'acte est légitime.
Cette hypocrisie me rappelle les récits de al-Jahez, grand écrivain du IXe siècle: Lorsqu'il est
question de con, de bite et de baise, ceux qui se prétendent ascètes et abstinents font mine d'être
dégoûtés et se renfrognent. La plupart sont aussi pauvres en savoir, générosité, noblesse d'âme et
dignité qu'ils sont riches en fausseté et fourberie. Ces mots ont été inventés pour être employés.
C'est un non-sens que de les inventer pour ne pas les utiliser.
Je traduis en arabe la phrase du Voyageur: Je baise donc je suis. Je baise, tu baises... Je conjugue et
je fouille le champ des dérivés. Sur mon écran, le correcteur orthographique a souligné tous les
mots en rouge; il ne les connaît pas! Lui aussi, est programmé pour la dissimulation. Cet ordinateur
est une oie blanche. Un eunuque, plutôt. Qui a castré la langue. Qui a castré l'ordinateur. Qui m'a
castrée.
Faut que je la raconte celle là.
On ne peut la laisser pudiquement sous silence. Au nom de la transparence (mon cheval de bataille) et quoiqu'il m'en coûte en terme de réputation, je suis obligé d'en parler.
Notre soirée de samedi dernier, la soirée Catwoman qui était plus que complète sur le papier fût une soirée.. très surréaliste.
Mais commençons par le commencement.
J'ai rencontré il y a peu une certaine Emma, très sympa, vivant en province et sans emploi pour le moment.
Emma, libertine jusqu'au bout des ongles et ayant une certaine expérience du libertinage et moi sommes tombés d'accord pour organiser des soirées ensemble.
A elle le casting, à moi la logistique et l'organisation.
La soirée des Catwoman devait être mon retour dans l'organisation de soirées multicouples. Ses soirées vraiment pas rentables du tout me permettent d'aérer le cerveau, offrir autre chose qu'un gang bang aux couples et hommes et surtout permettre à des couples aimant la pluralité de faire connaissance chez moi. Ces soirées sont généralement réussies selon ces critères et j'ai toujours une certaine joie mélangée de fierté d'apprendre que tel couple a reçu tel autre couple chez lui etc etc. Idem pour les hommes.
Emma, la pauvre Emma, ne connaissant pas du tout les us et coutûmes des couples parisiens a eu la mauvaise surprise de ne voir aucun des 23 couples qui avaient promis de venir.
Ces couples, soit mythos, soit faux et enfin soit très mal élevés n'ont ni prévénu de leur forfait ni donné de nouvelles.
6 couples sont venus. Couples que je connais tous personnellement et qui se sont portés volontaires après avoir vu l'annonce sur le blog. Je tiens d'ailleurs à embrasser Gilles et Joelle ainsi que Phil et Bri, je n'ai même pas eu le temps de les saluer.
35 hommes étaient eux par contre présents, à l'heure et pour leur plus grande majorité ayant respecté l'état d'esprit de la soirée.
Ce fût une désolation pour l'organisation, une perte sèche de quelques milliers d'euros vu que je prend à ma charge les frais de personnel, de location et de buffet.
Nous avons fait la connaissance de Gilles et de sa femme ce jour là... Je doûte fort que nous puissions les revoir un jour.
Nous avons fait aussi la connaissance d'un couple mignon comme tout qui faisait les joies de Christian et Elisa (pour ceux qui connaissent) et qui nous ont très gentiment proposé de nous aider.
Enfin, cela fût une belle leçon d'humilité et de professionalisme à revoir nettement à la hausse.
Voilà, j'espère que mon explication aura su calmer les frustrations des uns et des autres. Je vous prie tous de recevoir mes respects les plus humbles (et c'est pas que je veuille me la péter une fois de plus, mais combien d'organisateurs reconnaitraient volontiers leurs torts? hein, hein ? combien ?).
Bises
Z.
Aujourd'hui à 13h, au loft de Pantin, Claire nous sera offerte, ouverte, moite et humide pour ces jeux qu'elle apprécie tant.
Aujourd'hui, Claire, pensera au départ que le Loft est vide. Elle sera même un peu déçue je pense.
Aujourd'hui, nous ferons notre apparition du premier étage pour un gangbangshards et sans sommation.
Tout ce qu'elle aime.
Z.
Chers tous,
J'ai désactivé le paiement via cb cette semaine.
Dès la semaine prochaine cette fonction sera réactivée.
N'oubliez pas, je ne le répeterai jamais assez, que ce n'est QU'UN MOYEN DE PAIEMENT et qu'il faut me contacter toujours auparavant.
Z.
Chères toutes et tous,
Notamment Gilles et sa chérie ainsi que Valérie et Dominique.
Je reviendrai très bientôt pour un débriefing complet et honnête de la soirée.
Bises
Z.
Le site www.gangbangshards.com est la propriété de La société Z MACHINE, SAS immatriculée au R.C.S. de Paris sous le numéro 517 862 538, dont le siège social est situé 73-75 rue de la plaine, 75020 Paris.
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